La norme RE2020 est une amélioration de la règlementation 2005 pour les maisons BBC dans le domaine thermique. Les avancées de la technologie ont conduit les législateurs à augmenter le niveau des exigences en termes de chiffre à atteindre.
Les objectifs de la nouvelle norme
C’est la loi Grenelle 1 sur l’environnement qui sert de base pour fixer le but de la règlementation. Ainsi, il faut en moyenne atteindre une consommation de 50 kWh/m2/an pour se conformer à la loi. Ces objectifs seront atteints grâce à l’utilisation des avancées technologiques dans le bâtiment, des équipements, de la qualité énergétique des nouveaux logements. Il y a aussi les nouvelles techniques de chauffage pour l’eau chaude sanitaire qui permettront de les atteindre.
Les bâtiments concernés par la norme
Les nouvelles constructions qui serviront de bureaux, d’écoles primaires et secondaires ou de petites sections doivent suivre la norme RE2020. Il en est de même pour celles qui sont à usage d’habitation de la zone ANRU et qui ont obtenu leur permis de construire depuis le 28 octobre 2011. Les logements et maisons individuelles doivent se conformer à la loi pour les demandes de permis de construire à déposer à partir du 1er janvier 2013. La mise à niveau de la norme a été effectuée pour une application plus large à partir de cette date.
Les exigences de la RE2020
L’efficacité énergétique du bâti
Il y a toujours des chiffres pour définir cette performance. Le besoin minimal en énergie est donné par le Bbiomax. Les gros équipements consommateurs d’énergie comme le chauffage, le refroidissement et l’éclairage verront leurs besoins d’approvisionnement en énergie revus à la baisse.
La consommation énergétique du bâtiment
Il y a deux sources d’énergies qui sont utilisées : les fossiles et les renouvelables. Le Cepmax concerne le maximum autorisé pour l’utilisation de l’énergie primaire fossile. Celle-ci sera affectée aux équipements gourmands comme le chauffage, le refroidissement, l’éclairage et la production d’eau chaude. L’article 4 de la loi fixe cette limite à 50 kWh/m2/an, avec quelques modifications liées à la situation géographique et l’altitude. De plus, l’utilisation de combustible qui émet peu de CO2 est préconisée.